VI.2. Automates Cellulaires (1/2)


Reprenant la théorie des automates autoreproducteurs de Von Neumann, [Von Neumann, 66], Christopher Langton créa en 1984 le premier automate cellulaire, [Langton, 86], et en proposa une étude détaillée dans [Langton, 91].

Contrairement à l’entité ‘cellule’ du jeu de la vie possédant uniquement un état ‘vivant’ et un état ‘mort’, cet automate, plus complexe, est composé d’une centaine de cellules comprenant huit états possibles. Comme le montre la figure suivante, l’automate est constitué d’une membrane externe de cellules à l’état 2, enveloppant les cellules internes. Un certain nombre de ces cellules, d’état 0, 1, 4 et 7, sont des programmes de reproduction capables de reproduire l’automate. Une reproduction complète d’un automate cellulaire s’effectue en 151 pas.