Compte tenu de la diversité des types de comportements possibles à partir d’automates cellulaires, il est utile de prendre en compte les travaux de Stephen Wolfram, [Wolfram, 84]. Celui-ci après avoir étudié de nombreux types d’automates, a établi une classification des comportements :
- Classe I
: Les automates cellulaires évoluant vers des états fixes et homogènes, comme les structures cristallines, les récifs de coraux ou encore les structures du type beehive du jeu de la vie.
- Classe II
: Les automates cellulaires aboutissant à des structures périodiques simples, comme des mouvements d’oscillations ou les traffic lights du jeu de la vie.
- Classe III
: Les automates cellulaires évoluant vers des comportements chaotiques, caractérisés par des attracteurs étranges et des structures apériodiques, comme certaines formes apparaissant dans le jeu de la vie.
- Classe IV
: Les automates cellulaires aboutissant à l’émergence de structures globales complexes, comme les gliders du jeu de la vie.
Cette classification montre donc l’étendue des comportements envisageables d’automates cellulaires possédant toujours des règles simples. Elle met en évidence un autre principe de la vie artificielle : Le principe de diversité représente l’étendue des dynamiques comportementales émergentes d’agents pourvus de certaines propriétés du vivant.