I. Histoire de la Vie Artificielle (2/2)
" Il faut vivre et non pas seulement exister. ", Plutarque.
Avec l’apparition des ordinateurs, l’homme a cherché à modéliser d’autres propriétés du vivant : la faculté d’adaptation, l’apprentissage, ou encore l’intelligence. L’objectif n’est donc plus de reproduire un seul type de tâches de manière répétitive, mais bien de pouvoir s’adapter au monde et aux éléments qui l’entourent. Des mathématiciens comme Alan Turing (1912-1953) ont représenté le point de départ de l’Intelligence Artificielle, mais c’est John von Neumann (1903-1957) qui fit les premiers travaux modélisant le vivant par des outils informatiques. Il a particulièrement travaillé sur une autre propriété du vivant : L’autoreproduction, définissant donc des automates autoreproducteurs ou entités capables de se reproduire sans intervention extérieure [von Neumann, 66]. C’est seulement en 1987 que le terme de Vie Artificielle fait officiellement son apparition par le biais du premier séminaire Artificial Life de Christopher Langton, [Langton, 89]. Celui-ci y présenta ses automates cellulaires, répliques artificielles de cellules vivantes, capables de se reproduire seuls pour former des structures organiques à l’aspect proche des colonies de coraux.