IDEES-FORCES: NOTES COMPLEMENTAIRES |
(s'adresse aux statisticiens professionnels) |
Formalisation linéaire vs approche matricielle L'approche matricielle actuellement dominante en statistique ignore l'algèbre linéaire l'algèbre linéaire "abstraite", et se fonde exclusivement sur les manipulations matricielles pour caractériser et étudier les procédures statistiques. Malheureusement, le calcul matriciel tel qu'il est pratiqué en statistique n'est pas assez puissant pour prendre en compte toutes les structures pertinentes, ce qui rend les démonstrations absconses voire imparfaites, même dans les sentiers les plus battus de la statistique : voir Régression. En Analyse Géométrique des Données, la "traduction matricielle" de l'algorithme de l'Analyse des Correspondances a abouti à la dégradation de la méthode. Voir "Critique du calcul matriciel" in Benzécri & al (1973, p.58) ; et Le Roux & Rouanet (2004, p. 9 et 449). On m'invite parfois à '"apporter des preuves" de la lourdeur de l'approche matricielle.
Voici donc comment, dans le cadre du "general linear model", le plan d'expérience "sujets emboîtés dans le croisement de deux facteurs" est noté dans Kendall & Stuart, la "bible de la statistique académique".
Dans la notation ensembliste (et nos logiciels), ce plan est noté S<A*B>. La notation matricielle des plans plus complexes (e.g. "sujets emboîtés dans le croisement de deux facteurs et croisés avec deux autres facteurs" S<A*B>*C*D) est laissée au lecteur. |
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