Les travaux effectués par Johan Mendel sur l'hérédité, entre 1856 et 1866, répondent en partie à ces remarques. Les lois de l'hybridation, mettant en évidence la discontinuité du patrimoine génétique, font de lui le fondateur de la génétique :
- Egalité génétique des parents
: Un caractère s'hérite selon les mêmes lois, qu'il provienne du parent mâle ou du parent femelle.
- Disjonctions des caractères opposés
: Un gamète, mâle ou femelle, ne contient chaque caractère héritable que sous une seule forme. Ainsi, l’œuf fécondé contient pour chaque caractère deux hérédités, identiques chez des sujets homozygotes*, ou opposés chez les hétérozygotes**.
- Dominance
: Souvent, l’un des deux caractères opposés impose son effet aux hétérozygotes. Ce caractère dit dominant masque alors le caractère opposé, dit récessif.
- Descendance des hétérozygotes croisés entre eux
: Sur un nombre suffisant de descendants de première génération, il apparaît 25% de récessifs purs, 25% d’homozygotes de type dominant et 50% d’hétérozygotes. Les récessifs croisés entre eux ne donneront que des récessifs, de même que des dominants ne donneront que des descendants homozygotes dominants.
- Indépendance des divers caractères génétiques
: Lorsque les deux parents diffèrent par deux caractères transmissibles, chacun de ces caractères est transmis comme s’il était seul en cause. Il en résulte donc l’apparition de combinaisons nouvelles.