S'il me fallait fournir un
seul "exemple concret"
des insuffisances de l'approche matricielle,
je donnerais l'exemple d'un plan d'expérience
de complexité modérée.
Voici donc comment le plan d'expérience (très
usuel) "sujets
S emboîtés dans le croisement de deux facteurs A et B " se
présente dans Kendall & Stuart (la "somme" de
la statistique
académique).
La formalisation des plans d'expérience renvoie
naturellement aux structures
ensemblistes..Dans la notation ensembliste que nous avons mise en
oeuvre dans nos logiciels (VAR3, EyeLID), ce plan est
noté S<A*B>.
Cf. Analyse de Variance et Données Structurées
L'approche matricielle, au lieu de
dégager les structures ensemblistes, les "traduit" à coup
de "matrices
en (0,1)". Des ouvrages entiers sont
consacrés aux "propriétés des matrices
en
(0,1)", lesquelles sont en réalité des
propriétés d'algèbre ensembliste, qui
se traduisent très malaisément en langage matriciel.
Nous laissons au lecteur le soin d'imaginer la représentation
matricielle des plans plus complexes, par exemple du plan
"sujets S emboîtés dans le croisement de deux facteurs A et B et
croisés avec deux autres facteurs" C et D, C étant emboîté dans D: plan que nous notons
S<A*B>*C<D>...